Les fausses excuses
Wow. Je pense que je suis en train d’intégrer une des plus importantes leçons de ma vie. Je suis en train de réaliser qu’aucune de mes circonstances extérieures n’est responsable du fait que je ne fais pas ce que j’ai à faire : écrire, monter une entreprise, faire des épisodes de podcast… Toutes les choses difficiles et remplies de doutes que je devrais faire pour me rapprocher de la vision que j’ai pour moi-même.
J’ai toujours des excuses. Ah, si je travaillais à temps partiel, je serais tellement plus avancée. FAUX. Quand je travaillais à temps partiel, j’avais une plus grande qualité de vie, mais je ne profitais pas de mes temps libres pour bâtir une entreprise et me prendre en mains. Même chose avec ma coloc. Oui, elle m’énerve, mais elle est calme et me laisse tranquille. Il y a plein de moments où je suis chez moi, que c’est le silence total, que j’ai tout ce qu’il me faut pour faire avancer des projets, et je ne le fais pas. Ce n’est pas elle qui m’empêche de faire quelque chose de ma vie. C’est moi.
C’est si dure comme leçon ! C’est tellement plus facile de me dire que je suis prise en otage par mes circonstances moins que parfaites. C’est mon chum qui est arrivé avec l’analogie d’être prise en otage et je me suis toute suite reconnue. Ce sont des choix. Le choix d’habiter cet appartement, le choix de continuer à travailler pour l’agence. Je ne suis pas en otage. Il faut faire des choix déchirants, oui, mais je ne suis pas victime de personne sauf de moi-même.
Il paraît que seulement 5 % des gens vivent leur vie à leur plus haut potentiel. Je n’ai pas vérifié cette source mais ça fait du sens. Quand je vois la force contre laquelle je me bats pour accomplir la vision que j’ai pour moi-même, c’est presque inhumain. Je comprends très bien pourquoi les gens préfèrent abandonner leurs rêves et être sur le cruise control toute leur vie.
J’espère vraiment que cette fois-ci sera la bonne. Que je ne vais pas abandonner à nouveau, comme toutes les autres fois où j’ai perdu espoir. Le beau temps et les longues journées jouent en ma faveur.
Déjà si je réussis à continuer à écrire des articles de blogue régulièrement, je serai bien fière de moi. J’ai des idées ici et là de produits et services que je pourrais promouvoir dans les prochains mois. Je veux essayer la méthode throwing spaghetti at the wall and see what sticks. Je vous en donne des nouvelles.
(À tous ceux qui essayent de se réaliser à leurs plus haut potentiel et de bâtir une vie à leur image, bravo !)