Joie de vivre
Ce matin, je parlais avec une collègue de travail qui est revenue de vacances et elle me disait qu’elle avait retrouvée sa joie de vivre. Et que là (on était juste mardi), qu’elle l’avait déjà tout perdue.
C’est quoi ça ?
Les gens acceptent vraiment de vivre comme ça ? Dans des soul sucking jobs toute leur vie ?
Ça ne fait aucun sens.
Et en même temps, me voilà, dans un travail qui me tue à petits feux, et je reste là, à encaisser le coups, sans bouger. Je pourrais juste partir, tsé, pas remplacer ma job, juste vivre, mais je sais que ce n’est pas la solution.
C’est terrible.
C’est terrible d’avoir le choix de partir parce qu’on a assez d’argent pour survivre pendant un bout de temps et de rester là parce qu’on sait que lorsque le compte en banque sera vide, on se retrouvera à la case départ.
Je suis tellement envieuse de ceux et celles qui ont une rage de vivre ! Ils ont des passions, des objectifs. Ils veulent s’amuser, aider les gens, faire une différence.
Moi, je veux juste qu’on me laisse tranquille.
Je veux manger, faire l’amour, et regarder les oiseaux par la fenêtre. Je ne veux pas travailler. Je ne veux pas aider les autres. Je veux juste attendre que ça finisse avec le moins de douleur possible.
Est-ce que je suis déprimée ? Peut-être.
Est-ce que je suis perdue ? Assurément.
Est-ce que je vais faire quelque chose pour retrouver ma joie de vivre ?
J’y travaille. Je vais recommencer à donner des cours de danse cet été en espérant que ça me donne du pep. Stay tuned.