Boy next door
Enfin, une histoire croustillante ! J’ai (possiblement) trouvé un summer lover !
Voici l’histoire :
Ça fait deux fois que je vois un beau bonhomme, grand, cheveux foncés, en forme, tout près de chez moi. On habite le même pâté de maisons. Les deux fois qu’on s’est vu, c’était électrique. Après la deuxième fois, je me suis dit : la prochaine fois que je le vois, je me lance !
Ce jour est arrivé.
Tout à l’heure, après ma marche, je l’ai aperçu au loin. Il m’a vu aussi. Il a commencé à monter les marches l-e-n-t-e-m-e-n-t. J’ai levé la tête et je l’ai abordé. On s’est présenté. Il avait pas l’air sûr alors j’ai continué mon chemin en me disant qu’au moins, j’avais essayé. Deux secondes plus tard, je l’entends derrière moi : il m’avait rattrapé !
J’ai été hyper directe, je lui ai dit que je l’avais remarqué, que je m’étais dit qu’on pourrait avoir du fun ensemble, make out, etc. Ah la la, il a aimé ça ! Il était déjà hyper excité; was already talking dirty to me. Wow, je voulais un summer lover, et là, je trouve ce beau mec qui habite au coin de ma rue et qui a déjà offert de me sauter tous les soirs. C’est fantastique.
Il y a deux morales à cette histoire.
De un, la manifestation fonctionne ! Visualisez ce que vous voulez, croyez-y et ça va venir au moment où vous n’y pensez plus.
De deux, oubliez les applications de site de rencontre; c’est dans la rue que ça se passe ! Je pense sérieusement à offrir mes services de dating façon old-fashion : ça marche !
C’est drôle parce qu’hier je disais à mon amie MC que j’aimerais ça vivre dans un esprit d’aventure comme en vacances, même à Montréal.
Un autre aspect intéressant, c’est comment je suis déjà en train de bad tripper parce que je n’ai pas reçu son invitation sur Facebook et que là, j’imagine déjà que toute la relation est anéantie à jamais à cause d’un glitch technologique. Avant de me perdre dans mes scénarios de dévalorisation et de cruel destin, je suis allée porter une note avec mon numéro de téléphone dans sa boîte à lettres.
Mais encore, parce que je n’ai toujours pas eu de ses nouvelles, je panique en me disant que la note n’est pas assez visible, qu’il ne la verra pas, et qu’à nouveau, tout est perdu.
Ouf ! Je m’épuise ! Peu importe ce que je fais ou pas, ce n’est jamais assez bien ou assez.
Je me rattrape dès maintenant et je vais (tenter de) vivre cette nouvelle expérience avec sagesse.