Carrie Bradshaw
J’ai commencé à réécouter la série Sex and the City. Ca m’est venu, comme ça, un besoin de m’immerger dans cet univers extravagant. Plus jeune, j’aimais observer la vie décadente et les beaux vêtements des héroïnes. J’étais fascinée par la façon qu’elles assumaient leur féminité et leur sexualité. Maintenant que je suis moi-même dans la trentaine, leurs réflexions sur les relations hommes-femmes prennent tout leur sens.
En lien avec l’écriture de ce blog, je me pose également la question suivante : est-ce possible de devenir une vraie Carrie Bradshaw ? D’écrire une seule chronique hebdomadaire dans un journal et de vivre dans l’abondance comme elle le fait ? Ici au Québec, La Presse a annoncé qu’elle deviendra un OBNL. Est-ce que Carrie Bradshaw survivrait à la crise des médias imprimés ?
Réalité à part, je fantasme sur sa vie : être une anthropologue des mœurs sexuelles. En fait, être une anthropologue de terrain tout court. J’adore observer les gens, leurs habitudes, leur façon de penser. J’écrirais sur le rapport des gens à l’argent, à l’amour, à la famille, aux amitiés, bref, sur tout plein de sujets d’actualité.
Mais est-ce que je souffrirais de solitude ? Ça fait deux mois déjà que je suis à la maison devant mon ordinateur et l’isolement me pèse. Carrie Bradshaw a beaucoup d’amis, sort beaucoup. Moi aussi je sors mais ces sorties ne comblent pas mon besoin d’interaction. Je crois que l’écriture ne pourrait pas me combler à 100%.